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Sainte Thérèse de Jésus d'Avila

 

{mosimages}

 

Thérèse de Ahumada y Yepeda naquit en 1515 dans la province d’Avila (Espagne). La vie de Thérèse comporte trois étapes : d’abord, les vingt premières années (1515-1535) dans sa famille ; ensuite, vingt-sept ans comme religieuse au Carmel de l’Incarnation d’Avila (1535-1562) ; enfin, les vingt dernières années (1562-1582) comme réformatrice de fondatrice des couvents des carmélites déchaussées. Thérèse entreprit ses fondations avec la permission du Prieur général des Carmes, Frère Jean Baptiste Rossi. Grâce à sa pédagogie spirituelle, spécialement celle de l’oraison, Thérèse est considérée comme la Mère des spirituels (« Mater Spiritualium »). Ses principaux écrits sont la Vie, le Chemin de Perfection, les Demeures, les Fondations, les Poésies, les Correspondances et les Constitutions de 1567. Thérèse mourut à Alba de Tormes en 1582. Onze ans après le Chapitre Général de Crémone (Italie) accepta, pour le bien de la paix, la séparation de la Réforme thérésienne comme un nouvel Ordre dans l’Eglise. Thérèse fut canonisée en 1622 et proclamée Docteur de l’Eglise en 1970.

Le désert dans la ville

« Je crois bien que certaines choses qu’on trouve dans cette cinquième Demeure ne sont données qu’à un petit nombre, mais ne feraient-elles qu’arriver à al porte, c’est déjà une fort grande miséricorde, car si les appelés sont nombreux, rares sont les élus. Je dis donc maintenant que bien que nous toutes qui portons ce saint habit du Carmel soyons appelées à l’oraison et à la contemplation, car telle fut notre origine, nous descendons de cette caste, celle de nos Saints Pères du Mont Carmel qui dans une grande solitude et un si profond mépris du monde recherchaient ce trésor, rare sont ceux d’entre nous qui se disposent à mériter que le Seigneur leur découvre la perle précieuse dont nous parlons. (…) Venons-en donc, avec la ferveur de l’Esprit Saint, à parler des Sixièmes Demeures, où l’âme, déjà blessée de l’amour de l’Epoux ; recherche davantage la solitude, et autant que son état le lui permet, évite tout ce qui peut l’en sortir (…) » (Demeures, 5, 1 et 6)

« Vous savez que Dieu est partout, or on dit évidemment que là où est le Roi se trouve aussi la cour, enfin, là où est Dieu, c’est le ciel. Vous ne pouvez en douter, là où est Sa Majesté, là est aussi toute sa gloire. Considérez donc ce que dit saint Augustin qui le cherchait partout, et le trouva au-dedans de lui-même. Pensez-vous qu’il importe peu à une âme distraite de comprendre cette vérité, de voir qu’elle n’a pas besoin d’aller au ciel pour parler à son Père éternel, ni pour se délecter avec lui, et qu’il n’est pas nécessaire qu’elle lui parle à grands cris. Si bas qu’elle parle, , il est si près de nous qu’il nous entend ; elle n’a pas non plus besoin d’ailes pour aller le chercher, mais de chercher la solitude pour le regarder au-dedans d’elle-même, sans s’étonner d’y trouver un si bon hôte ; en grande humilité, qu’elle lui parle comme un père (…) » (Chemin de Perfection, XXVIII, 2, in Oeuvres complètes, Paris, DDB, 1985).

 
 
 
 
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